Jean-Claude BUSSO est né à Castelsarrasin.
Après avoir fréquenté le Collège Théodore Despeyroux à Beaumont de Lomagne, il passe un brevet d’études professionnelles (BEP) agricoles à l’Ecole d’Agriculture d’Escatalens (Tarn-et-Garonne).
En 1978, il effectue ses obligations militaires à l’Ecole d’Application de l’Infanterie (EAI) de Marine à Montpellier
(Hérault).
Pendant 1 an, il est secrétaire et s’occupe de la gestion et du suivi de l’entretien des véhicules du parc automobile.
En 1979, il revient s’installer à Sérignac (Tarn-et-Garonne) comme agriculteur, pour se lancer dans la polyculture (céréales ) et la production d’aïl. Ses cultures s’étendent alors sur une cinquantaine d’hectares.
Officiellement à la retraite depuis deux ans, Jean Claude continue de travailler, puisqu’il aide sa femme Nadine qui lui a succédé sur une exploitation qui compte aujourd’hui 90 hectares, où sont produits du Blé (240 tonnes), du Tournesol (100 tonnes) et de l’aïl (9 tonnes).
De plus, quand il ne travaille pas sur ses terres, il fait de la sous-traitance pour un négociant d’aïl de Beaumont-de-Lomagne. Ce travail consiste notamment à conditionner en sacs, l’aïl livré en vrac par les producteurs. C’est donc un retraité très actif, accaparé par le travail des terres, mais aussi par l’entretien du matériel d’exploitation…
Depuis tout petit, Jean-Claude rêvait de voler, d’autant qu’il a passé sa jeunesse sous un couloir aérien et courrait les bras écarté dans les coteaux pour essayer de décoller.
Pour ses 60 ans en 2019, son épouse et sa fille Sabrina, lui offrent un vol d’initiation sur ULM, assuré par André Salesses. Il a le déclic et décide de s’inscrire à l’ACM dans la foulée. Il est formé par André, puis Patrick Viel et Quentin Boudou. Il vole sur Tecnam P 2001 et totalise une cinquantaine d’heures de vol à ce jour.
Comme il est très pris, il ne vole qu’une fois par mois et n’a pas le Brevet comme objectif immédiat. Son plaisir, c’est de profiter pleinement de ces instants magiques pendant lesquels il est en l’air et de pouvoir contempler la campagne.
En septembre, au moment de la récolte, il survole ses champs de tournesol pour surveiller la maturité de cette céréale, grâce au changements de couleur des épis.
C’est une philosophie du pilotage différente, sans aucune pression extérieure, un « Carpe Diem » permanent quand il est en l’air, et cela lui convient très bien comme ça.
Avec Quentin comme co-pilote, il est déjà allé deux fois dans les Pyrénées, à Peyresourde-Balestas. Vers l’Est, Il a poussé jusqu’au viaduc de Millau et Castelnaudary.
Quand il aura un peu plus de temps pour lui, il n’exclut pas quelques ballades plus lointaines avec Quentin, histoire de découvrir d’autres paysages magnifiques, de pouvoir prolonger un peu plus longtemps la magie du vol, de profiter pleinement de cette troisième dimension et d’éprouver ce sentiment euphorisant de se prendre pour quelques heures, pour un oiseau.