Dominique PALANQUE est né à Auch (Gers).
Après des études secondaires au Lycée Le Garros, il passe un Bac (S) en 1995 et fait une prépa Sup/Spé à Tarbes au Lycée Théophile Gautier pendant deux ans.
A l’issue de ces deux années, il passe plusieurs concours, dont certains à dominante aéronautique, comme l’École de l’Air (recalé pour des problèmes de vue) et réussit Polytech’Lille, École d’Ingénieurs généralistes. Il choisit une option Informatique-Electronique-Automatique avec pour objectif de trouver un emploi dans l’aéronautique et le Spatial.
En 2000, avec son diplôme d’Ingénieur en poche, il entre à Toulouse chez ALTEN, leader mondial de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies.
Ingénieur d’études dans un premier temps, il est le chef d’orchestre d’équipes réparties dans plusieurs filiales et qui travaillent sur un même projet.
Pendant 4 ans, il travaille chez ASTRIUM (ex-nom de Airbus Defence & Space) pour y réaliser des activités AIT (Assemblage Intégration, Tests) de satellites.
Une petite crise du spatial le fait bifurquer chez Airbus où il travaille durant 2 ans sur le déploiement d’outils et méthodes en transnational sur l’A380 et l’A400M.
Puis il est chargé d’un nouveau contrat de 4 ans au Centre National d’Études Spatiales (CNES), pour la mise au point et le lancement de microsatellites (100 à 400 kg), dont celui de la mission Picard (pas les surgelés ! l’astronome du XVII ème) pour des expériences d’observation de l’irradiance solaire (densité du flux énergétique au sommet de l’atmosphère). Ce sera pour lui l’occasion de partir en 2010 assister au lancement depuis Yasny (Russie) de la fusée Dnepr porteuse du satellite. A la même époque, il a également mis les pieds sur le mythique cosmodrome de Baïkonour (au Kazakhstan) pour le tir du satellite METOP.
Il a aussi collaboré à la filière ballons du CNES pour le lancement de nacelles scientifiques sous ballons à hélium (dont certains de plusieurs millions de m3), lâchés notamment depuis l’ile de Mahé aux Seychelles, pour des études météorologiques sur la Troposphère (< 20 km) et la Stratosphère (entre 20 et 40 km).
Puis plus récemment, la mise au point d’un autre satellite MICROSCOPE, destiné à vérifier le principe d’équivalence énoncé par Einstein, en mesurant l’accélération de la chute des corps en apesanteur (350 kg de capteurs high-tech). Le succès de cette mission, qui a reçu le Prix SERVANT de l’Académie des Sciences, a permis de confirmer la pertinence des théories d’Einstein sur la relativité.
Pour cette mission, lui et son équipe ont réalisé la campagne de lancement à Kourou, en Guyane, lui permettant d’assister au tir de la fusée Soyouz.
La réussite de ce projet réussi lui a valu fin 2016 d’être nommé directeur de projets, ce qui lui permet de coordonner plusieurs projets en même temps, toujours dans le domaine spatial.
Ainsi, son activité actuelle concerne à 80 % la gestion de projets de futurs satellites comme TARANIS (scientifique), METOP Nouvelle Génération (observations météorologiques), INMARSAT (télécommunications) ou encore ONEWEB (Internet haut débit).
Les 20 % restants concernent d’autres systèmes spatiaux comme la mise au points de Rovers (véhicules automatisés) et autres instruments embarqués pour les prochaines missions spatiales en direction de Mars par exemple, dont le voyage dure près de 6 mois.
Après son BIA obtenu à Auch (1995) et la vague envie de devenir pilote de chasse, Dominique n’a pas pu concrétiser son rêve d’enfant. Un passage sur le stand de l’ACM à la Fête des Sports en 2019 et sa rencontre avec Claude Roussel vont être un déclencheur pour concrétiser son envie de devenir pilote.
Élève de Daniel Carrière, il vole sur les Tecnam, compte 80 heures de vol, et doit prochainement passer son examen pratique du PPL. Il souhaite ensuite se faire lâcher sur DR 400 pour pouvoir naviguer dans tout le sud-ouest en famille.
Si ses deux enfants Kélyan (12 ans) et Léna (8 ans) sont déjà très enthousiastes, il sera un peu plus difficile de convaincre son épouse Sandrine de monter à bord.
Dominique a d’autres hobbies comme la Pétanque de loisirs (il a été 3 fois champion du Gers Junior), mais aussi la
boxe (Full-contact).