André RIVET est né à Dax (Landes) où il effectue ses études secondaires au Collège Roza Parks de Pouillon. Désireux de devenir garde forestier, Il obtient un Brevet de Technicien Agricole Général (BTAG).
Son diplôme en poche, il poursuit avec un Brevet Professionnel de Sylviculture et Travaux forestiers au Lycée forestier de Crogny dans l’Aube, en vue de devenir Agent Technique de l’Office National des Forêts (ONF).
Malheureusement, entre-temps, les règles ont changé. Il échouera à trois reprises au concours d’entrée à l’ONF.
En 1985, il effectue son service militaire sur la Base Aérienne de Saint-Dizier (BA 113) comme Officier Conseil. Au lieu d’opter pour une carrière militaire toute tracée, il préfère retourner à la filière bois.
Dès son retour à la vie civile, il travaille alors comme ouvrier forestier dans les Landes pendant 1 an, puis dans la vente de matériel de séchage et de stockage du maïs, avant de suivre une nouvelle formation à la Chambre de Commerce de Bordeaux, et d’obtenir un BTS en commercialisation des bois.
A l’issue, il travaille pendant quelques années pour différentes entreprises forestières en Dordogne, dans les Landes et le Tarn, assurant le reboisement, l’entretien, l’estimation et l’exploitation de forêts privées.
Un peu lassé du métier, il passe le concours de la Gendarmerie, qu’il réussit, et en attendant d’intégrer l’École préparatoire de Gendarmerie de Châtellerault, il enseigne la Sylviculture dans une maison familiale de la Sarthe pendant quelques mois.
En août 1995, il est affecté à la brigade territoriale de Luynes (Indre-et-Loire) comme gendarme départemental. Il y restera jusqu’en 1999, date à laquelle il est muté à la Brigade Territoriale de Moissac, jusqu’en 2004.
Il rejoint alors la Section de Recherche de la Gendarmerie des Transports Aériens de Roissy-Charles de Gaulle, où il officiera pendant 13 ans. Il s’implique dans les enquêtes relatives aux accidents de l’aviation civile.
En 2012, il devient Technicien en identification criminelle et se spécialise dans les constatations. Il interviendra sur une quarantaine de crashs aérien tels que le XL Airways (27/11/2008), l’AF 447 Rio-Paris (1er juin 2009), le Yemen Airways (30 juin 2009), l’Air Algérie (AH 5017 au Mali en juillet 2014) ou encore le GermanWings (24 mars 2015) dans les Alpes.
En 2018, il intègre la Brigade de Gendarmerie des Transport Aérien de Blagnac, en charge des enquêtes et de la sûreté, avec une compétence territoriale sur toute l’Occitanie (sauf Tarbes et le Gers). Il prend sa retraite de gendarme en mars 2021.
Il entre alors comme chauffeur de bus aux Transports du Grand Montauban et pense y rester encore 2 ou 3 ans.
Son père, ancien pilote avion et hélicoptère de l’ALAT, lui a transmis le virus de l’aviation. C’est à Dax, à l’âge de 5 ans, qu’André effectue son premier vol en Piper J3. A 24 ans, il effectue un stage de planeur à Itxassou sur Bijave et Super Jave, effectuant une vingtaine d’heures.
En 2005, il décide de passer au vol moteur et s’inscrit à l’aéroclub du Plessis-Belleville (Oise) où il passe son Brevet de base et son PPL en volant sur Jodel D112, DR 220, DR400 et PA 28. Il s’inscrit à Montauban en octobre 2017.
Il vole avec Daniel Carrière sur Tecnam et DR400 visitant les aérodromes des départements limitrophes. Il totalise 280 heures de vol moteur à ce jour (plus 20 h planeur) et emmène souvent sa fille Justine (23 ans) en ballade avec lui, son épouse Joëlle ne partageant pas du tout sa passion pour l’aviation.
Outre l’aviation, André pratique également la natation, la marche et le Yoga … sur chaise.