Didier FOUQUE
14 janvier 2024
Pascal MAGNE
14 janvier 2024

Julian MANT

Né à Beyrouth en 1954, Julian MANT a vécu au Liban, où son père travaillait pour l’ONU, jusqu’à l’âge de 11 ans. Il a effectué sa scolarité dans un Lycée Anglais, avant de rentrer en Angleterre à Rugby (ville de 70.000 habitants au nord de Londres) où fut inventé le jeu de rugby par William Webb Ellis en 1820).
Il passe l’équivalent du Baccalauréat à Rugby School avant d’intégrer l’Université « Imperial College » de Londres, réputée comme l’une des 10 premières mondiales pour l’enseignement des Sciences, de la médecine et de l’ingénierie (14 lauréats du prix Nobel, dont Alexander Fleming).
Au bout de trois ans, il obtient une licence de Chimiste, et bifurque vers des études d’Expert comptable. Il entre chez KPMG à Londres en 1975 et trois ans plus tard il est l’équivalent d’un Expert comptable-commissaire aux comptes. Il est ensuite muté à Paris où il restera 5 ans . Ses clients étaient aux quatre coins de l’hexagone, notamment la société Technofan à Blagnac, spécialisée dans les ventilateurs hautes performances (refroidissement des freins sur A300 notamment).
En 1984, il entre dans le milieu financier, d’abord chez Crédit Lyonnais à Londres et ensuite Paribas, devenu BNP Paribas, puis dans la gestion d’actifs avant de devenir consultant chez Mercer. Il a pris sa retraite en 2008.
Julian a commencé à voler à 15 ans sur planeur dans le Yorkshire, où il a accumulé plusieurs heures et à 25 ans alors qu’il était en France, il en refait à Moisiel (Oise) accumulant encore des heures.
En 2008, Julian qui a les moyens de devenir pilote, effectue un stage intensif de 4 semaines en Espagne à Jerez, sur Cessna 172 pour passer son PPL, obtenu après 47 heures de vol.
De retour en Angleterre, il continue sur Cessna 172 (112heures), DR 400 (231 heures), PA 28 (150 heures), PA 24 (75 heures).
Les conditions météo anglaises avec des plafonds toujours très bas impose aux pilotes qui souhaitent voler toute l’année de passer l’IMC, une sorte d’IFR restreint (IR/R) qui leur permet de faire des percées dans la couche nuageuse en toute sécurité hors espaces aériens contrôlés (G, F, E, pas D, C, B, A) ainsi que des atterrissages en IFR, ILS, mais avec un minimum de 600 pieds, soit 400 pieds plus haut que le minimum IFR. Il passe donc cet examen après 19 heures de vol aux instruments (minimum requis 15 heures).
En 2012, désireux d’approfondir ses connaissances, il part en stage aux États-Unis pendant 15 jours, et passe à Chicago l’IR FFA et en 2016 l’IR EASA à Jerez en Espagne.
Habitant Féneyrols (à côté de Saint-Antonin) depuis 3 ans, il s’est inscrit à l’Aéroclub Montalbanais et vole sur DR400, TB10, et DR 401, quelquefois avec son copain André Salesses.
Son épouse Mandy, titulaire d’un « Safety Pilot » (formation également dispensée par Thierry Aiguier, rappelons-le) passé en 10 heures est capable de ramener au terrain l’avion en cas de problème.
Ses deux enfants Richard (33 ans) et Georgina (31 ans) aiment bien voler avec leur père à l’occasion. Julian qui totalise 774 heures de vol, a fait plusieurs fois le trajet Angleterre-Espagne seul aux commandes. Il connaît bien les terrains de Deauville, Le Havre, Calais, Le Touquet, Pontoise, Limoges, Poitiers, Bourges, Nevers, Avignon en France. Salamanque, Jerez, Seville, Axarquia, Valence, Benacasime en Espagne. Il a volé au Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, aux États-Unis et en Australie.
Il est également membres de l’aérodrome anglais de White Waltham (le plus grand aérodrome en herbe à usage civil en Europe, avec 1.000 membres). Il y est d’ailleurs toujours porteur de parts (25 %) sur un PA 28.
Également parachutiste (12 sauts), il pratique activement le ski alpin, surtout à Val d’Isère, avec son épouse et une bande de copains.