Léa DUMONT est née à Charleville-Mézières (Ardennes) avant de passer ses 10 premières années à Tain-l’Hermitage dans la Drôme.
Sa maman étant professeure de Français à l’Alliance Française, elle passe un an à Montévidéo en Uruguay avant de partir à Meknès au Maroc, où elle restera 6 ans.
A 16 ans, départ pour Nouméa en Nouvelle Calédonie où elle passe son Baccalauréat (F1) et en 1987, un BTS en maintenance industrielle.
Grâce à un ami qui possédait un DR 400 à l’aéroclub local, elle découvre le plaisir de voler et décide qu’un jour elle sera aussi pilote.
Elle rentre en France pour suivre des études d’Ingénieur à Polytech Nancy, et obtient son diplôme d’ingénieur généraliste, option maintenance industrielle en 1993.
Bref retour en Calédonie pour travailler un an et demi dans le BTP avant de revenir en France pour un poste chez GDI Simulation, société qui concevait des simulateurs de tir pour l’Armée de Terre à Suresnes, non loin de St-Cloud et des usines Dassault.
Au bout d’un an, elle entre chez Ligeron, bureau d’étude et conseil à Saint-Aubin (Essonnes).
Elle est chargée d’ouvrir une succursale à Bordeaux où elle travaillera de 2003 à 2013, puis d’en ouvrir une autre à Toulouse en 2013, à Saint-Martin-du-Touch, où elle est responsable de secteur pour ce qui concerne l’aéronautique, l’espace, l’énergie (du renouvelable au nucléaire) et des transports (Route, Air, Rail).
Léa a commencé à voler à l’aéroclub de Bordeaux Socats en 2009. Elle débute sur DR 400, est lâchée sur DR 400 en 2011 et obtient son PPL en 2012. Elle a aussi piloté sur Cessna 172 et participé à un voyage Club en Corse qu’elle a beaucoup apprécié.
En 2014, suite à sa mutation, elle s’inscrit à l’ACCA (Aéroclub Clément Ader) à Muret, vole de nouveau sur DR400, puis tâte pendant un an du planeur (ASK 21) à Bourg-Saint-Bernard (à l’Est de Toulouse), avant de reprendre le pilotage sur Cessna 172 (Hotel Tango) jusqu’en 2020.
En 2021, désireuse de changer d’horizon, elle s’inscrit à l’Aéroclub Montalbanais où Quentin Boudou la lâche sur Tecnam P2002. Elle est emballée par les réactions très vives de cet avion léger et l’apprécie énormément même par conditions météo exécrables.
Elle envisage néanmoins de se remettre prochainement au DR400, pour ne pas perdre totalement la main. Aujourd’hui elle totalise plus de 200 heures de vol. Juste pour essayer, elle a fait un saut en parachute à Bouloc. Expérience instructive et intense, mais sans suite pour l’instant…
Elle regrette que sa fille Estelle, 22 ans et future ingénieur chimiste, ne partage pas sa passion et ne soit pas très à l’aise dans un cockpit.
Léa qui est également passionnée de plongée et de photo sous-marine (niveau 3 et qualif NITROX) pratique à l’USC Colomiers.
C’est aussi une grande marcheuse, il ne lui manque que 500 km (sur 2000) pour boucler le Chemin de Compostelle.
Cet été elle a rallié Saint-Jean-Pied-de-Port à Burgos, soit 300 km en 13 jours, et pas une ampoule…
L’ambiance de l’ACM la satisfait pleinement et elle apprécie la convivialité qu’elle y a trouvé. Ne la décevons surtout pas.