André RIVET
27 septembre 2024

Mathieu AZEMAR

Né à Bergerac (Dordogne) en 1986, Mathieu AZEMAR a effectué ses études secondaires au Collège Claude Cornac à Gratentour et au Lycée Jolimont à Toulouse (31).
En 2004, il obtient un Baccalauréat en Sciences de l’Ingénieur et entre en DUT de Génie Mécanique et Productique (option Technique aéronautique) à l’Université Paul Sabatier de Toulouse.
Il enchaîne par une école d’Ingénieur à l’Université Technologique de Troyes (Aube).
Son diplôme en poche, il est missionné par ALTEN (société spécialisée dans le conseil en ingénierie) et travaille chez ECL à Ronchin (Nord), équipementier majeur spécialisé dans l’outillage lourd pour l’industrie de l’aluminium.
Après un an, il rentre à Toulouse pour une mission chez Aviacomp, plus petit sous-traitant de premier rang d’Airbus, spécialisé dans les pièces en composite-thermoplastiques pour voilures notamment. Il y restera deux ans, avant d’intégrer la société Sogeclair Aerospace à Saint-Nazaire. Il travaillera sur la mise au point de l’assemblage des tronçons de fuselage de l’A350. Il y passera également deux ans.
Puis il passe un an et demi chez Dassault à Mérignac dans l’équipe support clients pour tous les problèmes de maintenance-réparation de structure sur tous les avions de la famille Falcon, avant de retourner dans les équipes de mise au point Airbus, cette fois-ci dans les locaux de Sabena Technics, pour la remise au standard client du prototype d’A350 MSN5, qui assurera plus tard la ligne Paris-Saint-Denis de La Réunion.
En 2017, retour à Toulouse, pour une mission de 6 mois dans les équipes de mise au point à la FAL A320, avec un petit crochet de 3 semaines à Malte, en tant que support technique pour un A320 en grande visite.
Il quitte ensuite Sogeclair pour retourner chez Aviacomp, comme responsable procédés pour la fabrication de pièces en composite thermoplastiques (A320, A220 et Falcon 10X) jusqu’en 2023.
Enfin, Il entre chez Néotec, fabricant d’engins rail route et équipements spéciaux pour la maintenance des voies ferrées à Bressols (Tarn-et-Garonne), au bureau d’études des nouveaux projets.
Ce qui l’intéresse, c’est la création et le travail intellectuel de conception d’un nouveau produit, et il n’écarte pas la possibilité de retourner travailler dans l’aéronautique si l’occasion se présente un jour.
C’est son père, qui a débuté comme électricien dans l’aéronavale pour finir sa carrière chez Airbus en passant par tous types de compagnies aériennes (CAL, Air Littoral, Air Inter et Air France) qui a dû lui transmettre le virus de l’aéronautique. Il faut dire qu’il n’est pas avare d’anecdotes impliquant des avions aussi variés que des Nord 262, Mercure, Boeing de toute sortes et autres prototypes d’Airbus.
Après son inscription à 17 ans à l’ACAT de Lasbordes, il obtient son PPL en 2006 sur DR400. Il vole également sur Aquila et P2002. Depuis, il a écumé plusieurs aéroclubs au gré de ses pérégrinations.
A l’aéroclub de l’Université de Troyes « Air Campus », Mathieu vole sur Cessna 150 et 172 et effectue 1 heure de vol de nuit.
A l’aéroclub de la Baule, il tâte du PA 28, retrouve le Cessna 150 et le DR400.
A l’aéroclub de Léognan-Socats (Bordeaux), il s’essaye au Jodel D112, mais pilote aussi sur DR400 et Cessna 172.
Il s’inscrit à l’ACM en août 2017, est lâché par Thierry Aiguier, vole avec Quentin Boudou sur DR400 et 401, ainsi que sur P2002 et il souhaite pouvoir être lâché sur le JJ prochainement.
Avec près de 280 heures de vol au compteur, Mathieu s’est baladé du côté de Millau, Foix, Arcachon et a également
participé au convoyage d’un P2002 de Bellegarde à Lasbordes.
Si son épouse Annabelle n’est pas à l’aise en avion, sa fille Livia (4 ans) vient de faire son baptême avec papa et elle adore ça. Le petit dernier, Gabriel (Boubou) à 2 ans, est encore un peu jeune pour l’accompagner.
Outre l’aviation, Mathieu pratique le vélo, le bricolage, le jardinage et l’apiculture. Il possède 3 ruches dans son jardin.
A son actualité, il convient d’ajouter un récent atterrissage en campagne avec le Golf Mike, suite à une panne moteur, sans casse pour l’avion, ni dommage corporel. Un exploit réalisé dans un champ minuscule et en pente, grâce à un petit peu de chance, un grand sang-froid et une dextérité certaine au manche. Chapeau l’artiste !!!