Né à Montricoux, Thierry BOURRIE a fréquenté la communale à Montricoux, le collège à St Antonin avant de passer par le Lycée Michelet à Montauban.
Après quelques années d’errance et son service militaire, il décide de passer un concours pour intégrer une école de géomètre à Egletons (Corrèze).
Nanti de son diplôme de Technicien Géomètre Topographe en 1978, il travaille sur le chantier de l’autoroute Bordeaux-Agen pour Ducler Frères TP.
Quelques mois plus tard, il entre comme géomètre de fond dans les mines de charbon de Carmaux (Tarn) où il restera 3 ans.
Puis il est engagé par la Compagnie Générale de Géophysique de Massy (Essonne) qui l’envoie aux États-Unis, dans les Montagnes Rocheuses à la recherche de pétrole, comme topographe sismique.
Il travaille pour le compte des compagnies Exxon et Amoco (Exxon Valdez et Amoco Cadix ça vous dit quelque
chose ?) pendant un an et demi, mais ne supportant pas le froid (-20°) préfère rentrer en France en 1982 chez Duclerc Frères TP, qui l’envoie en mission au Mali, pour y suivre un programme d’irrigation des cultures en aval du barrage de Sélingué.
En 1984, retour à la mine de Carmaux où il est chargé de poursuivre l’exploitation jusqu’à l’arrêt prévu fin 1986 de l’extraction du charbon par le fond, car tous les géomètres du site partaient à la retraite.
A la suite de la fermeture, il se recycle en faisant une formation de conducteur de travaux à Labège, avant d’être embauché par Bourdarios (Vinci) et de travailler sur les chantiers de Leclerc Blagnac et Roques.
Un de ses collègues de travail monte son entreprise la Sogebat à Réalville, spécialisée dans le gros œuvre de bâtiments industriels et de logements (dont les chantiers de référence sont la tour KPMG à Labège et le bâtiment de Rossi Aéro à Eurocentre), il décide de le suivre et y travaillera jusqu’à sa retraite en septembre 2018.
Mais passionné par son travail, il répond présent pour retourner y travailler 3 jours par semaine dès qu’on le lui propose.
A l’occasion des journées Portes Ouvertes de l’ACM en septembre 2017, Thierry que l’envie de voler taraudait depuis quelques années, franchit le pas et s’inscrit pour voler sur ULM.
Sa formation est assurée par Daniel Carrière, dont il a beaucoup apprécié les qualités pédagogiques.
Après 120 heures au compteur et quelques sorties-restaurant à Millau, Aurillac ou au Pic du Midi avec son complice Olivier Herlin, également membre du Club, il compte bien ne pas s’arrêter en si bon chemin.
Ils ont d’ailleurs tous deux manifesté l’intention de racheter le Nynja du Club, dès l’arrivée du Super Guépard.
Si son fils Pierre, également conducteur de travaux chez Sogebat, aimerait bien apprendre à piloter, son second Enzo, actuellement en deuxième année de médecine, ne semble pas du tout tenté par les choses de l’air.
Quant à son épouse Antoinette (un prénom prédestiné), elle envisage de prendre quelques cours de pilotage pour pouvoir le seconder lors de leurs futurs déplacements à Angers pour visiter la belle famille.
Passionné par les voyages, il a effectué un Tour des États-Unis de 10.000 kms en autostop en 1978 avec un copain, Thierry a parcouru une grande partie de l’Europe dans son combi aménagé.
Souhaitant s’investir davantage dans la vie du Club, Thierry Bourrié est rentré au conseil d’administration en mars 2019 pour un seul mandant, il en est désormais ressorti.