Natif de Saint-Avold en Moselle, Vincent LOPEZ a obtenu un CAP d’ajusteur-mécanicien en 1987.
Il s’engage en mai 1988 au 7ème Régiment Parachutiste d’Albi et participera à la première guerre du Golf (Arabie Saoudite, Irak et Koweït) pendant 7 mois.
A son retour, son régiment est dissous et il est muté au 1er RPIMA (Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine) à Bayonne, dont la devise est : Qui ose gagne.
Ce régiment fait partie des forces spéciales de l’armée de Terre française, pôle d’excellence en matière de contre-terrorisme, placé sous le Commandement des Opérations Spéciales.
En 1994, il part pour une mission d’assistance militaire à Phnom Penh au Cambodge pendant 3 mois.
Il est ensuite envoyé en 1996, en séjour en Côte d’Ivoire pour 2 ans, afin d’y former des militaires français et étrangers ainsi que locaux.
C’est à l’Aéroclub Air Afrique qu’il prend ses premiers cours de pilotage sur Cessna 152, 177, 172 et PA 28, puis à l’aéroclub d’Abidjan où il obtient son TT (PPL) français et ivoirien en 1998.
A son retour à Bayonne en juillet 1988, il suit le cursus de formation des Forces Spéciales (les fameux SAS) et enchaîne les missions en Europe de l’Est (ex Yougoslavie et Kosovo) pendant 1 an. Membre de l’aéroclub de Dax, il pilote sur Piper J3, DR400, MS 880 et C152.
Puis, il passe une licence bimoteur sur BE 95 à Bordeaux en 1999, suivie d’une licence hydravion à Biscarosse. Il se qualifie également train rentrant et pas variable.
Il change d’hémisphère avec des missions au Gabon pendant une année. Pilote sur C172, passant plusieurs fois l’Equateur entre Libreville et Port-Gentil. En 2001, il part en Guyane Française pour un stage de contre-guérilla en forêt, pendant plus d’un mois.
En novembre 2003, il quitte définitivement l’armée et tente une reconversion comme pilote professionnel dans le civil au Canada.
Près de Montréal, à Saint-Hubert, il suit une formation de pilote professionnel à Air Richelieu et pilote de jour comme de nuit toute la gamme Cessna : 152, 172, 180 mais aussi PA 28 et bimoteur Seneca Turbo 200. Il est breveté pilote professionnel multimoteurs et hydravion en juillet 2003.
De retour en France, il est recruté par la Police Municipale d’Anglet (Pyrénées Atlantiques) et passe un concours de fonctionnaire aux Nations Unies pour un poste en Côte d’Ivoire. Il passe 7 mois à Abidjan, pilote à l’aéroclub local (Cessna et PA28) et rentre en avril 2006, pour intégrer l’École Nationale de Police de Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme).
Durant sa scolarité. Il fait voler ses camarades de promo à l’Aéroclub d’Auvergne sur Cessna 172, DR 400 et Nord 3202, accumulant près de 70 heures de vol.
Après une année d’école, il se spécialise dans le déminage et est affecté en 2007, au Centre Interdépartemental de déminage à Marly-le Roi, près de Versailles (Yvelines). Il a compétence sur 10 départements de la grande couronne parisienne.
Il vole au Cercle Aéronautique du Ministère de l’Intérieur de Chavenay-Villepreux sur 172, D112 et DR 400.
Au bout de 3 ans et demi, il est muté en Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre et pilote de jour et de nuit à l’Aéroclub de l’aviation Civile de Guadeloupe et aux Ailes Guadeloupéennes, toujours sur 172 et PA 28.
Il passe les qualifications Saint-Barth, Les Saintes et Baillif (sur l’île de Basse-Terre), et se requalifie au Vol de nuit.
En 2013, il est muté à l’antenne de déminage d’Orly, où il restera 5 ans. Il vole alors à l’Aéroclub Constantin Rozanoff de Melun Villaroche (Cessna 152, 172, PA 28).
En 2018, il est muté à Toulouse, au Centre Interdépartemental de Déminage de Ramonville-Saint-Agne.
Un peu effrayé par les « usines à voler » de la région toulousaine, il s’inscrit à l’ACM en 2020 et renouvelle sa licence avec Daniel Carrière et Quentin Boudou sur Tecnam P2002.
Moniteur de plongée, de Tir, Formateur secouriste et multimédaillé de la Ligue de Marche Internationale, il détient
les titres « Européan Walker » et « International Master Walker » (marches d’endurance catégorie longues distances) auxquelles il a participé dans une vingtaine de pays sur 10 ans. Il s’intéresse également aux voitures anciennes.
Après avoir un peu tâté du parachutisme (850 sauts), aussi bien à titre civil que militaire, il totalise aujourd’hui plus
de 1.500 heures de vol et a été décoré en 2005, de la Médaille Aéronautique, à titre militaire.