Jean-Pierre FABREGUETTES est né à Cahors en 1944.
Après ses études secondaires, il obtient un Baccalauréat Technique au Lycée Gambetta de Cahors en 1962.
Il passe un concours pour entrer à EDF qui recrutait des compétences en génie civil et part à l’école d’EDF à Gurcy-le-Châtel (Seine-et-Marne) pendant 3 ans pour être formé au travail de bureaux d’études.
Puis il part à Paris pendant 6 mois, pour un complément de formation en génie civil au Conservatoire des Arts et Métiers avant d’être affecté dans un bureau d’études EDF à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Il effectue ses obligations militaires pendant 18 mois à Trèves (Allemagne) dans les blindés. Il devient pilote de chars Patton (45 Tonnes), suit les cours des EOR et devient sous-lieutenant, mais préfère retourner à la vie civile.
De retour à EDF, il travaille sur des plans de centrales thermiques au charbon, au gaz et au fuel.
Puis, EDF prend le virage du nucléaire en 1973, et il collaborera à plus d’une vingtaines de projets jusqu’en 1998.
En 2000, date de sa retraite, il décide de rejoindre son Sud Ouest natal, à Caussade.
Il a toujours eu la passion de l’aviation. Les forces aériennes des différents belligérants de la 2ème guerre mondiale n’avaient aucun secret pour lui.
L’aviation civile n’était pas aussi sans intérêt et combien de fois sur les terrasses du Bourget et d’Orly (accessibles au public à cette époque), il a eu le bonheur d’admirer les Constellations, Caravelles, Douglas DC4, Boeing 707, Viscount et combien d’autres et pourtant ce n’est pas vers cette carrière qu’il se dirigera.
Mais la vie est pleine de surprises. Au cours de son passage à Gurcy, un de ses professeurs va lui proposer de faire du planeur.
Il va donc dans un aéroclub local s’initier sur C 800, Super Javelot, Emouchet et Javelot. Il fera même un stage à la Montagne Noire. Enfin, il passera sur D112 pendant une vingtaine d’heures.
En 2019, fortuitement, l’envie de voler le reprend. Il refait une formation à l’Aéroclub Montalbanais avec Daniel Carrière, Quentin Boudou, Thierry Aiguier et Patrick Viel sur Tecnam.
Aujourd’hui, il cumule près de 80 heures de vol et survole les départements limitrophes sans autre objectif que de se faire plaisir.
Guide de randonnées dans un club de Caussade, il peut voir d’en haut les chemins et lieux qu’il a l’habitude de parcourir au sol et cela suffit à son bonheur. Surprise : un plan de vol n’est pas beaucoup différent d’une préparation de randonnée : cartes, itinéraires, distances, boussole, points de passage, météo etc. Il n’y a que le carburant qu’on ne gère pas.
Quoique à la réflexion, il ne faut surtout jamais oublier sa gourde !