Thierry GARCIAest né à Alger.
Après des études primaires à Lamothe-Capdeville, puis secondaires au Collège Ingres et au Lycée Michelet à Montauban, il obtient un baccalauréat littéraire en 1974.
Il s’inscrit en licence à la Faculté de Droit de Toulouse, puis passe avec succès le concours d’Inspecteur de police.
Sursitaire jusque là, il doit alors effectuer ses obligations militaires. Il ne s’éloignera pas trop, puisqu’il fera ses 12 mois au 31ème Régiment du Génie à Castelsarrasin, comme pilote de vedette, à l’École des Ponts.
Il effectue sa scolarité d’Officier de Police à l’École Nationale Supérieure de Police de Toulouse (ENSP). A l’issue de sa formation, il choisit un poste à la Direction Centrale des Renseignements Généraux au Ministère de l’Intérieur, Place Beauvau à Paris, avec l’espoir de pouvoir redescendre en province au bout de trois ans.
Officier de renseignement au service de presse du Ministère de l’Intérieur, il est en charge du secteur de l’Édition, des Médias et de l’Audiovisuel. Un travail d’information, d’analyse et de synthèse, avec pour principaux lecteurs, le cabinet du ministre de l’Intérieur ou la cellule « Renseignements » de l’Élysée. Un lectorat certes restreint, mais de qualité…
Après 16 ans de vie parisienne, devenu Capitaine, puis Commandant de police, il décide de changer d’orientation pour un travail qui lui permettra de parcourir la France, et plus particulièrement la Côte d’Azur. Il en profitera pour prendre des cours de pilotage hélicoptère (Robinson R22) sur l’aéroport de Cannes-Mandelieu.
Il intègre alors la Sous-direction des Courses et Jeux et devient Commissaire des jeux, en charge des hippodromes et des casinos de Jeux, avec une compétence nationale. Un travail qui consistait à contrôler la sincérité et la régularité des jeux, dans l’intérêt des joueurs, de la direction des établissements de jeux, mais aussi (et surtout) de l’État.
Il y restera jusqu’à sa retraite en 2009. Après 35 ans de bons et loyaux services (médaille d’Honneur de la Police Nationale, Chevalier de l’ordre du Mérite agricole), il peut enfin regagner Montauban pour retrouver sa famille.
Littéralement subjugué depuis l’âge de 4 ou 5 ans par les avions, il s’est inscrit à l’Aéroclub Montalbanais en mars 1973. Son instructeur de l’époque était Didier Bonhomme, disparu tragiquement quelques années plus tard, lors de l’inauguration de l’aérodrome de Septfonds.
Lâché au bout de 8 heures sur avion, il passe son Brevet élémentaire en septembre 1973 et obtient son Brevet de Pilote Privé Avion (TT) en mai 1974. Il a surtout volé sur Morane MS 880 et Super Émeraude.
Il cesse de voler en 1981 pour des raisons évidentes d’éloignement, mais effectuera des vols comme passager à partir d’aéroclubs en région parisienne (avion, planeur, montgolfière, hélico …), et chaque fois qu’il y sera autorisé, fera des incursions dans les cockpits des avions de lignes lors de ses voyages, avec des atterrissages sur strapontin, en cockpit, sur Newark-Liberty (New-York), Montréal, Londres ou Marrakech.
Mais c’était, bien évidemment, avant le 11 septembre…
En juillet 2013, de nouveau Montalbanais, il réintègre l’ACM et repasse son PPL avec Daniel Carrière pour pouvoir voler sur Tecnam. Parallèlement, il passe son Brevet ULM, mais à partir de 2016, arrête définitivement l’avion et opte pour l’ULM. Il totalise à ce jour plus de 450 heures de vol, dont 150 sur Avion.
En 2014, il propose au Président Claude Roussel de relancer le bulletin d’information du Club et assure la rédaction de ce qui est devenu le 120,605 MHz. Depuis cette date, il occupe également le poste de secrétaire du conseil d’administration. Il a participé à la construction de l’ULM de l’AAMCA et rédigé une « Histoire de l’Aéroclub Montalbanais, de sa création à nos jours » (en vente au secrétariat).
Outre l’aviation, ses hobbies principaux sont le cinéma, la gastronomie, la lecture, la pêche en mer, le KravMaga et les voyages.
Thierry GARCIA
